Les étudiants ont, dans un premier temps, travaillé sur la gravure en taille douce et la taille d’épargne. La taille douce regroupe toutes les techniques d’impression sur papier dans lesquelles la plaque est gravée en creux qui contiendra l’encre qui sera reportée sur une feuille de papier humide au passage sous la presse, la gravure est réalisée sur plaque de plexiglass, de zinc ou de cuivre, tandis que la taille d’épargne regroupe toutes les techniques dans lesquelles la plaque est gravée en relief. (La plaque peut être de bois, de linoléum, de gomme, etc. La gravure est en général réalisée manuellement à la gouge. Toutes les zones gravées, donc épargnées, ne recevront pas l’encre au passage du rouleau d’encrage en surface).
Ils ont pu ensuite travailler sur le labo argentique en réalisant une chambre photographique (sténopé). (Pour cela, les étudiants ont dû repeindre l’intérieur d’une boîte en noir et y percer un tout petit trou. Sur la surface opposée à cette ouverture vient se former l’image inversée de la réalité extérieure, que l’on peut capturer sur un papier argentique, on obtient un négatif que l’on tire en positif par contacte papier au labo.) Ils ont ainsi pu créer des photogrammes qui sont des images photographiques obtenues sans utiliser d’appareil photographique mais en plaçant des objets sur un papier photographique argentique et en les exposant ensuite directement à la lumière avec un agrandisseur. Enfin, les photos argentiques réalisées en cours ont été développés au labo à partir du négatif avec des expérimentations de solarisation et de double exposition.
Un travail minutieux et qui prend du temps mais qui a su plaire aux étudiants qui sont habitué au numérique !
